Et oui l’élevage c’est la vie, les naissances, les génisses qui grandissent etc…mais il y a aussi, il faut bien le dire, la mort. C’est tout un cycle.
D’une part avec les jeunes mâles qui vont à l’abattoir, on en a parlé.
D’autre part il peut aussi y avoir des morts accidentelles, des naissances qui se passent mal ou des veaux morts-nés, ou encore les vaches qui meurent de vieillesse tout simplement (on n’y est pas encore mais ça arrivera forcement…).
Pour les cas de mort sur l’élevage, habituellement nous devons faire appel au service d’équarrissage qui collecte (en camion) et transfert les carcasses vers des sites de destruction spécifiques, souvent très éloigné des fermes.
Hors ici nous avons la chance de pouvoir faire autrement !
La ferme est membre et utilisatrice d’une placette d’équarrissage naturel collective (en tout 4 fermes l’utilise). Installée en collaboration avec la LPO Aude.
Qu’est ce que c’est ? C’est une aire aménagée dans une zone adaptée, où chaque éleveur peut y déposer les animaux morts afin qu’ils soient dépecés, consommés et finalement nettoyés par les rapaces nécrophages (Gypaète barbu, vautour moine, vautour Percnoptère, vautour fauve, Milan et Aigle royal) et aussi les Grands Corbeaux.
C’est une gestion écologique et plus autonome du décès des animaux sur la ferme, une part non négligeable de l’élevage .
Aiglesroyal et Grands Corbeaux photographiés sur la placette d’équarrissage (piège photo- LPO Aude)
« j’en profite pour une parenthèse : l’abattage à la ferme pour les bovins n’est malheureusement pas encore d’actualité ici, mais un projet pour les petits ruminants est en travail sur le département. » — voir le lien ci-dessous!