Historique…

Avoir une ferme, être éleveuse, faire du fromage, cela a toujours été mon objectif !

Oui mais…Où ? Comment ? Avec qui ? Quelles bêtes ?

Arrivée dans les Corbières à Laroque de Fa en 2010 comme animatrice nature sur le site de Borde Grande, alors CPIE. Se trouvent sur le même lieu des éleveurs de chèvres fraîchement installés !

On devient copains et je m’ancre dans le coin !

Je bosse à gauche à droite dans d’autres élevages et de fil en aiguille décide que ce sera ici, dans les Hautes-Corbières que je m’installerai.

Tout s’y prête, il y a les copains donc du soutien, une fromagerie à partager et il semble possible de trouver du pâturage.

Après être passée par plein d’idées et d’envies je m’arrête sur un élevage de vaches, bah pourquoi pas !

Mais vu qu’en vache je ne m’y connaîs pas tellement, hop je pars bosser un peu dans d’autres fermes de l’Aude, merci beaucoup à ces éleveurs qui ont été en somme mes seuls formateurs en bovin !

Je suis partie également me former en transformation fromagère à Aurillac, car même si j’ai travaillé dans des fromageries, je n’ai pas fait le tour de la question ! (PS : c’est là que j’ai entendu parler de la Ferrandaise…:) )


2015 préparatif !

Le lieu est trouvé se sera sur Mouthoumet.

Des terres communales sont disponibles. La zone de pâturage est proche de Borde Grande où la fromagerie sera alors accessible par une piste (ou par la route mais plus long).

Une demande de permis de construire pour un tunnel d’élevage est en cours sur une parcelle communale.

Paperasse,

Tout le tralala administratif d’une installation agricole m’attend au tournant…. Mais accompagnée par l’Adear depuis un an, je ne suis pas tout à fait perdue au milieu de tout ça.

Le financement de la ferme c’est aussi du boulot, n’ayant pas tellement de fond propre c’est parti pour la mise en place d’un financement participatif, d’un emprunt, de soutiens familiaux etc…

Le concret,

On part alors pour une visite dans le Puy de Dôme choisir dans plusieurs élevages les futures vaches du troupeau ! Merci à Guy Chautard et aux autres éleveurs de Ferrandaise pour cette tournée des fermes !

La recherche et l’achat de matériel occupe pas mal de temps aussi, et un peu d’organisation pour les faire venir à Mouthoumet.

Les premiers chantiers clôtures, et surtout celui de la construction du corral avancent!

C’est là qu’arriveront les vaches car le tunnel n’est pas encore monté.


Novembre 2015, les vaches arrivent… !

Nous sommes allé les chercher avec Anne-Laure (merci merci:) ! ) et un transporteur du coin.

De la route, du froid et du stress, mais tout le monde est bien arrivé !

Voilà Azalée, Aphyllante, Marguerite, Mammouth et Jacquotte !

Après c’est l’apprentissage pour tout le monde !

Les vaches ne se connaissent pas entres elles et il va falloir s’apprivoiser.

En parallèle commence la construction et l’aménagement du tunnel.

Le corral en piquet d'acacia et perche de châtaignier

Il est bâché mais pas terminé quand les mises bas commencent ! Encore un gros coup de stress, je ne suis pas franchement prête non plus…Les vaches sont jeunes, c’est leur première mise bas.

Bref, ces premiers vêlages ont été chaotiques.

Je vous laisse lire les articles des archives, où je vous raconte tout en détail !

Tuba premier veau de la ferme

En 2017,

Julien rejoint officiellement la ferme comme conjoint collaborateur, le jardin s’installe à Mouthoumet sur une parcelle prêtée, et les ânes rejoignent le cheptel de la ferme !

C’est l’année où arrivent Buissonne et Noiraude, les premières femelles nées sur place ! Elles agrandissent le troupeau.

2018,

Acanthe est la troisième femelle née ici, mais elle ne restera pas au troupeau, elle est réservée pour Anne-Laure qui s’installe dans la Drôme avec des chèvres laitières, et en prime une vache et une ânesse de chez nous !

2019….2022,

C’est long d’atteindre 8 vaches !

D’autant que Aphyllante est désormais hors production, elle ne peut plus avoir de veau. Après sa césarienne en 2019, elle se fracture le bassin en 2021….elle se rétablit tant bien que mal mais plus question de gestation. Elle fera « nounou » pour les veaux au sevrage.

Il n’y a donc que 5 vaches productives en 2020…

Heureusement les dernières mises-bas nous ont quand même apporté des femelles en pleine forme ! Mimosa est née en décembre 2020, Silex et Noisette en décembre 2021.

Mais il faut attendre 3 ans avant qu’elles puissent mettre bas et faire du lait…

La suite de l’histoire vous pourrez la suivre au fur et à mesure des articles de nouvelles (les plus fraîches possible…) !